L’Afrique, en proie à une cybercriminalité galopante, a été le théâtre d’une opération de grande envergure. Menée conjointement par Kaspersky, Interpol et Afripol, l’opération Serengeti a permis de démanteler un vaste réseau criminel, infligeant un coup dur aux cyberattaques qui sévissent sur le continent. Plus de 1 000 individus ont été arrêtés, mettant fin à des activités illégales qui ont causé près de 193 millions de dollars de pertes financières mondiales.
Des sanctions exemplaires pour dissuader les cybercriminels
Les sanctions prises à l’encontre des cybercriminels sont sans précédent. L’opération Serengeti a conduit à la neutralisation de 134 089 infrastructures et réseaux malveillants, utilisés pour orchestrer des attaques par ransomware, des fraudes BEC et d’autres cybermenaces. Ces mesures répressives visent à dissuader les acteurs malveillants et à réduire considérablement leur capacité à nuire.
Un continent sous surveillance
Les chiffres sont éloquents : 165 000 attaques par ransomware ont été recensées en Afrique en 2024. Face à cette menace grandissante, l’opération Serengeti a permis d’identifier plus de 35 000 victimes. Ces résultats mettent en lumière l’ampleur du phénomène et soulignent la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre la cybercriminalité.
Le rôle déterminant de Kaspersky
Kaspersky, en tant que partenaire stratégique de cette opération, a joué un rôle essentiel. Grâce à son expertise et à ses outils de pointe, l’entreprise a fourni des informations précieuses sur les groupes cybercriminels, leurs méthodes et leurs cibles. Les données recueillies ont permis d’identifier des menaces émergentes telles que le cheval de Troie bancaire brésilien Grandoreiro et plusieurs familles de ransomwares.
Un partenariat pour un avenir numérique sécurisé
La signature d’un partenariat quinquennal entre Kaspersky et Afripol marque une nouvelle étape dans la lutte contre la cybercriminalité en Afrique. Ce partenariat vise à renforcer le partage d’informations, à développer des capacités locales et à bâtir un environnement numérique plus sûr pour tous.